Contes de fées


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Je m'appelle Mª Jesús Verdú Sacases. J'écris depuis toute petite...


J'adore les fées...


Mes textes ont été traduits au Français par Elise Sandrine Yanmbock Mbeck

Conte du Lutin de l’Illusion et de la Fée Celeste
  
Il était une fois un Lutin appelé le Lutin de l’Illusion qui adorait se divertir. Il était ainsi capable de danser pendant toute la journée, simplement en sachant reconnaître la musique de son cœur. Le Lutin de l’Illusion se sentait immensément heureux étant capable de danser au son de l’amusant  battement de son cœur. Cependant, il désirait aussi partager de tels merveilleux moments avec quelqu’un d’une sensibilité nécessaire pour marquer les pas d’une aussi rythmique danse …


La nuit le Lutin de l’Illusion fouinait dans les rêves des humains, ces créatures tellement plongées dans les travaux de leurs vies quotidiennes, qu’ils oubliaient de s’amuser. Mais les humains possédaient un don : à travers leurs rêves nocturnes ils pouvaient donner libre-cours à leurs inconscients ce qui donnait origine au plus varié contraste d’images oniriques. Certaines d’entre elles étaient tellement originales et créatives qu’elles avaient même la vertu de faire se sentir bien le Lutin de l’Illusion.

Parfois le Lutin de l’Illusion descendait rendre visite aux humains avec sa plus fidèle alliée : la Fée Celeste, qui était capable en plus de contempler ces images, d’interpréter les émotions qui apparaissaient liés à ces rêves. Le Lutin de l’Illusion aimait déchiffrer la signification et les sentiments qui accompagnaient la structure des rêves de l’espèce humaine. Cela lui paraissait un mystère fascinant à résoudre.
En plus, les rêves heureux rendaient fou  le Lutin de l’Illusion et il dansait souvent dans ces rêves avec la Fée Celeste, mais, une nuit tous deux se perdirent dans les larmes qui naissaient de l’angoisse et la tristesse d’un cauchemar d’une fillette. Le Lutin de l’Illusion et la Fée Celeste essayèrent d’échapper du rêve, ils couraient dans tous les sens mais il leurs fut impossible de sortir :

-Sois tranquille, Fée ─dit le Lutin de l’Illusion-, nous nous échapperons lorsque la fille se réveillera.

Cependant, lorsque la fillette se réveilla, le Lutin de l’Illusion et le Fée continuèrent attrapés dans ce mauvais rêve  parce que la fille était incapable d’écarter de son esprit le cauchemar qu’elle avait fait la nuit antérieure. Donc le Lutin de l’Illusion et la Fée vaguèrent par les pensées négatives de la fille, prisonniers de cette cellule intangible. Ils étaient esclaves de leurs émotions les plus cachées qui baignaient maintenant chaque moment qu’elle vivait. De cette position, tous deux sentirent dans le plus profond de leurs âmes, le froid des larmes de la fillette,  le blocage et la souffrance qui arrosaient son cœur d’une douleur telle que, la Fée et le Lutin de l’Illusion n’avaient jamais su reconnaître en  personne. Dispersés dans l’esprit de la fillette, ils décidèrent de concevoir  un plan pour ajouter une rafale de joie à ce martellement  incessant de négativité qui était devenu un danger pour l’équilibre émotionnel de la fillette et en même temps mettait à l’épreuve sa force intérieure. Cependant, il était évident que sa force émotionnelle chancelait  parfois.


Le Lutin de l’Illusion soufflait avec force  les éclats  d’illusion et d’amour vers le cœur de la fille et la Fée Celeste envoya au subconscient de la jeune fille une pluie d’étoiles d’une magnitude telle que la jeune fille regarda au ciel et vit que  les étoiles qui s’accrochaient  de là-bas  étaient d’un endroit si profond et charmeur  que juste à les regarder, son cœur s’attendrissait  et cessait de  pleurer. Cet endroit d’où naquirent les étoiles se reflétait dans le miroir des yeux de la jeune fille et elle put reconnaître son pouvoir grâce à la brise de sérénité qui se détachait des pas hâtifs  de la Fée Celeste et du Lutin de l’Illusion, qui retournaient dans leur monde enchanté…

Auteur texte et images: Maria Jesús Verdú Sacases (texte et images inscrits sur le Registre de la Propiété Littéraire et Artistique).
Traduction au français: Elise Sandrine Yanmbock Mbeck

 Conte de la petite fille,  l’écureuil, le lapin et le rat du champ 

Il était une fois une précieuse petite fille qui naquit  dans une ferme dans le champ. Depuis toute petite elle possédait une extraordinaire qualité et c’est qu’elle entendait et percevait le langage et les sentiments des animaux du champ. Ceci lui permit de maintenir une affinité avec les animaux de la ferme où elle vivait et avec ceux de la forêt  d’à côté qui entourait sa maison au champ. Depuis qu’elle avait commencé à marcher à quatre pattes elle fut sensible à ce que les chers animaux luis transmettaient et elle pouvait assimiler les principes partagés par l’espèce animale. Depuis sa plus tendre enfance elle apprenait beaucoup d’eux.

Un jour apparurent dans sa ferme un lapin de forêt, un écureuil et une  petite souris. Ils l’instruisirent sur les valeurs comme la camaraderie  et la solidarité, lui donnant comme exemple l’attitude que maintenaient ces trois petits animaux, lorsque  les pluies dévastaient la forêt et que le lapin accueillait dans son terrier l’écureuil et la petite souris, qui était à l’abri de l’entrée de l’eau grâce aux pierres, l’herbe et la terre qui bouchaient l’entrée. Le lapin, en plus, gardait dans son terrier des fruits sylvestres et des fruits secs avec lesquels alimenter ses amis dans cette situation. Cependant, de protéger l’écureuil et la petite souris du champ lui plaisait. 


Écouter ces histoires du monde animal émerveillait la petite fille parce qu’elle y trouvait un sens d’authenticité et de noblesse qui anoblissait ses amis les animaux. La petite fille resta là à causer avec l’écureuil, le lapin et la petite souris jusqu’à ce que sa maman vienne la chercher pour le goûter. Après le goûter la petite fille partit dans sa chambre jouer. La fenêtre était ouverte et la brise apporta le chant des grillons, ce chant qu’elle adorait écouter pendant les jours d’été, car il l’emplissait de paix…et avec cette paix la petite fille ferma les yeux et s’endormit.

Elle rêva de sa ferme, avec ses forêts et ses chers animaux. Elle demanda au ciel de rester toujours avec eux et partager ses meilleurs moments avec la nature sauvage blottie dans le chant du  rossignol et protégée par la beauté des étoiles. Elle rêva qu’elle entrait dans une caverne magique invitée par une fée et que celle-ci lui concéda un vœu : se transformer en la Fée des Animaux pour ne jamais échapper de ce rêve qui lui avait volé le cœur.

Auteur texte et images: Maria Jesús Verdú Sacases (texte et images inscrits sur le Registre de la Propiété Littéraire et Artistique).
Traduction au français: Elise Sandrine Yanmbock Mbeck

 Conte de la princesse et du tambour

Il était une fois une princesse qui à l’aube écoutait battre un tambour avec un son tellement profond qu’on aurait dit qu’il provenait du cœur de la jungle…La princesse avait envoyé plusieurs de ses sujets explorer le territoire à la recherche de qui pouvait battre ce tambour dont le son était si rythmique, sensuel et harmonique, qui lui avait volé son cœur. Cependant, toutes les recherches demeuraient infructueuses puisque personne ne réussissait à trouver l’artifice d’une si belle mélodie. Alors la princesse s’asseyait chaque jour sur son trône royal entourée de ses assesseurs pour discuter de la provenance de ce son de tambour qui la charmait tant. Mais personne n’en savait rien. En plus, à la surprise de la princesse, la personne qui entendait le plus le tambour de manière claire et forte c’était elle.
La nuit elle priait toujours les étoiles pour que les sujets qu’elle envoyait pour découvrir l’origine de ce mystère, rentrent avec de bonnes nouvelles. Mais nuit après nuit et jour après jour le mystère restait sans résoudre.

-Qui bat ce tambour ? ─se demandait-elle-. Je le sens si profondément qu’on dirait que je suis née pour danser avec lui éternellement. Où me mènera cette danse ? ─continuait  à se demander notre princesse.

La princesse demeurait si centrée  dans cette affaire que les courtisans murmuraient qu’elle était peut-être envoûtée.

Cependant, un jour un jeune homme habillé en haillons se présenta aux portes du palais et commença à battre le tambour.

-Mon tambour !- exclama la princesse. Elle descendit aussitôt les escaliers du palais pour ouvrir la porte du palais et devant elle se montra non seulement le son mais aussi la présence de ce tambour qui centrait ses jours.

-Je suis le maître du tambour ─dit le jeune homme-. Mais mon âme réside dans ton cœur et me voici ici pour que tu me regardes depuis les  yeux de ton âme et continuer à demeurer pour toujours au plus profond de ton cœur.

Le jeune homme disparut mais depuis lors le son du tambour se fond dans chaque battement du cœur de la princesse...

Auteur texte et images: Maria Jesús Verdú Sacases (texte et images inscrits sur le Registre de la Propiété Littéraire et Artistique).
Traduction au français: Elise Sandrine Yanmbock Mbeck
  
Conte du prince et la brise
 
Il était une fois un prince qui vivait ostensiblement dans son palais dans la forêt. Cependant, il rêvait de danser avec la brise. C’est pour cela qu’il regarda le soleil de l’aube et lui demanda de lui offrir son vœu car sa manifestation le rapprocherait à la liberté. Un rayon de lumière pénétra dans sa poitrine et lui chuchota que le secret c’était d’écouter le battement de son cœur. Alors le prince se retira dans sa chambre royale et dans sa quiétude il essaya d’écouter son propre battement de cœur.


Il ne pouvait pas mais le rayon de lumière, qui demeurait dans son cœur, lui conseilla de continuer avec son acharnement. Le prince continua à se concentrer sur son but et bien qu’il ne parvienne pas à écouter son cœur, il sentit la vie qui jaillissait de son cœur et se répandait dans l’énergie de son cœur. Il sentit que même s’il y a des choses que nous avons du mal à voir, ce n’est pas pour cette raison que nous devons les négliger, et, en plus, fermer la porte à d’autres opportunités. Le secret réside sur le fait de maintenir les yeux  de notre cœur ouverts et apaiser nos émotions.


Le prince pensa que danser avec la brise lui proportionnerait un état de joie et de légèreté, libre de charges.

Les jours passaient sans résultats mais, cependant, lui était heureux dans son processus car chaque fois il ouvrait plus les yeux vers lui-même et vers ceux qui l’entouraient. Il nota qu’il souriait plus et qu’à la fois il voyait le sourire chez les autres.

-Je n’ai pas dansé avec la brise, mais ce n’est pas pour cela que je vais cesser de me sentir satisfait puisqu’un nouvel élan était en train de s’installer en moi et il est en train de me doter d’une sécurité qui m’emmène à me conduire en paix avec la force qui m’entraîne…


Les mois passaient et un jour, lorsque le prince ne s’y attendait pas, la brise se heurta contre le cœur noble tellement gonflé de paix, que même pour quelqu’un d’un esprit aussi libre comme elle, il résultait impossible de se rendre à elle. Et la légende raconte que dès lors deux cœurs dansent ensemble une mélodie spirituelle et belle qui attendrit quiconque l’écoute…voudrais-tu que ce soit toi ?
 
Auteur texte et images: Maria Jesús Verdú Sacases (texte et images inscrits sur le Registre de la Propiété Littéraire et Artistique).
Traduction au français: Elise Sandrine Yanmbock Mbeck

Conte de l’oiseau et l’étoile


Il était une fois une étoile du ciel qui se demandait comment ce serait de marcher sur la planète qu’elle illuminait chaque nuit, ou comment ça serait le fait de marcher ou de sentir la brise sur la peau. Alors elle demanda à la Fée de la Lune de la transformer juste pour  un jour en un oiseau pour ainsi pouvoir sentir la liberté de voler sur le firmament, de jouir de la beauté de cette planète et de sentir la terre sous ses pieds.

La Fée de la Lune lui concéda son vœu et la première sensation que l’étoile ressentit, une fois changée en oiseau, fut celle d’avoir perdu sa lumière, cependant, son instinct animal l’orientait.
L’étoile-oiseau savoura pour la première fois le plaisir du vol de la liberté, le plaisir de se laisser aller à la merci du vent, sans battre ses ailes, simplement,  en les maintenant dépliées et immobiles pour se rendre aux caprices du mouvement du courant d’aire. L’actuel oiseau connut ce qu’était traverser un nuage et sentir l’agréable sensation de la chaleur des rayons du soleil qui brouille son âme animale.
-Oh ! Je peux chanter ─dit l’étoile-. Quel trille si charmant et mélodieux sort de moi !

Et avec sa belle chanson, l’étoile désormais convertie en oiseau, parcourut sans s’arrêter de chanter et piailler les collines et les vallées, pendant qu’elle se laissait séduire par la beauté naturelle de notre planète. Un oiseau au bel plumage s’approcha de lui et lui demanda s’ils pouvaient partager le vol en cette aventure et tous deux continuèrent à sillonner les cieux.
Les deux oiseaux commencèrent à avoir soif et se posèrent près de la rivière pour étancher leur soif. 
L’eau  parût  si légère, glissante et cristalline  à l’oiseau ! Il la savourait et la regardait émerveillé. A partir de l’univers il était impossible jouir de la sensation de fraîcheur de l’eau.
L’autre oiseau lui demanda le pourquoi de cette surprise et expectation pour quelque chose de si naturelle comme l’eau, mais il n’obtint pas de réponse. Ils continuèrent leur envol et il se mit à tomber une fine pluie. Les minuscules gouttes traversaient leurs plumes et arrivèrent à leurs peaux. La chair de poule parcourut l’étoile désormais devenue oiseau.
-On dirait que tu es en train de trembler ─lui dit son nouvel et unique ami sur terre-. Je ne comprends pas pourquoi quelques fines gouttes de pluie t’affectent autant…Mais, à nouveau, pas de réponse.

Les oiseaux continuèrent à voler et la pluie cessa. L’arc-en-ciel trônait le ciel, et encore une fois l’oiseau fut fasciné devant autant de beauté de la sublime combinaison de couleurs que le firmament portait. 
-Oh, que c’est beau ! ─s’exclama-t-elle.
-Oui, ça me plaît aussi ─lui dit son ami- mais je ne crie pas de satisfaction chaque fois que je le vois. On croirait que tu n’es  pas terrien- affirma-t-il. Mais encore une fois, pas de réponse.
-On va au nid? ─lui demanda-t-il- Pourquoi ne réponds-tu pas ? Où est le tien ? Une fois de plus pas de réponse. Simplement ils continuèrent à voler. Ils se dirigèrent vers une contrée naturelle où d’autres espèces animales paissaient tranquillement dans les pâturages. Subitement, un banc de brouillard s’installa dans ce lieu et un froid humide commença à leurs transpercer les os. De manière que les deux oiseaux devaient s’abriter dans leurs nids.
-Allons dans le mien ! ─dit le nouvel ami de l’oiseau-étoile.

Dans le nid, ils se placèrent l’un à côté de l’autre pour ainsi se transmettre la chaleur corporelle et cette nouvelle et inconnue sensation transmit tiédeur et sécurité à l’oiseau venu de l’Univers jusqu’à ce qu’il soit paisiblement endormi…

La Fée de la Lune le réveilla.
-Tu ne te rappelles pas que tu dois rentrer dans l’univers ?  ─lui demanda la Fée.
-Si, mais je suis si heureux ici…─lui répondit-il, pendant que son ami continuait à dormir.
-Tu appartiens au ciel étoilé ─lui dit la Fée-. Ta lumière ne te manque pas ? ─lui demanda-t-elle.
-Si, mais ici je peux sentir le battement de mon cœur et je vis en mouvement avec le moment présent qui me caresse l’âme ─dit  l’oiseau à la Fée.
Rappelle-toi que tu avais promis d’y retourner ─prévint la Fée à l’oiseau.
Alors l’autre oiseau se réveilla et l’oiseau-étoile lui raconta toute la vérité.
-Rentre ─dit l’oiseau à l’oiseau-étoile-. Moi je continuerai à voler près de toi dans le ciel étoilé. Nous partagerons les nuits et tu m’illumineras avec ta lumière stellaire.
-Ce ne sera pas pareil ─lui dit triste, l’oiseau-étoile.
-Bien, au moins tu seras là toutes les nuits et ta lumière me guidera toujours. Tu seras ma boussole.

Sur la joue de l’oiseau-étoile coula une larme et, de cette façon, elle connut l’amère saveur de la tristesse. Mais la larme commença à se transformer en lumière et la lumière commença à entourer l’oiseau-étoile qui se mit à battre ses ailes vers le firmament, qui, amoureusement l’attendait…Subitement, elle recouvra sa forme cosmique originaire et s’éleva avec la Fée de la Lune, en disant au revoir à son ami oiseau.
On raconte que toutes les nuits un oiseau après avoir parcouru le ciel, tout en suivant une boussole cachée dans un endroit retiré, murmure à une étoile une belle trille à l’aube…

Auteur texte et images: Maria Jesús Verdú Sacases (texte et images inscrits sur le Registre de la Propiété Littéraire et Artistique).
Traduction au français: Elise Sandrine Yanmbock Mbeck

La fleur de la princesse

Il était une fois une fleur qui était encore une semence.

Comment seront les choses lorsque je pourrai sortir ma tête à l’extérieur ?- se demandait-elle.

Si elle y voyait clair en quelque chose, c’était son firme désir de penser toujours de manière positive. Alors, quoi qu’il arriverait, elle s’était décidée à employer son existence à être heureuse et à se créer une vie joyeuse. Le plus important dans sa vie était de se sentir bien et de donner de la puissance à sa beauté intérieure. Pour elle, prendre soin de son intérieur signifiait se scruter, bien se connaître et être conscient de ses propres possibilités et pour réussir, elle allait y consacrer son existence. C’est pour cette raison qu’elle n’allait pas se laisser effrayer par les obstacles qu’elle reconnaissait comme des menaces et des défis et qui l’aideraient à être meilleure chaque jour et à élargir sa vision de la vie.

-Comme je désire grandir et émaner un profond et pénétrant arôme!- S’exclamait-elle chaque jour- Et qui sait jusqu’à qui pourrait arriver cet arôme? –Soupirait la fleur...

Jusqu’à ce qu’arriva le moment où elle se sentit pousser  germer, fleurir et la première chose qu’elle remercia fut voir la lumière du soleil et sentir sa chaleur puisque celle-ci lui donnait cette vie qu’elle avait tant désirée depuis le début. Elle vécu l’expérience de son contact avec l’extérieur comme un miracle. Elle percevait le doux toucher des gouttes  de la rosée, de la fraîcheur de la brise et elle écoutait le bourdonnement et la voltige des insectes autour d’elle. Ce fut en cet instant précis qu’elle se rendit compte que, pendant les moments difficiles précisément, ce qui lui donnerait la force serait de se rappeler de ces sensations sublimes qu’elle était en train d’expérimenter en cet instant précis…Elle était entourée de tant de beauté…

En ce moment précis  elle décida que son existence  serait dirigée par une onde expansive d’optimisme et de pensée positive en ébullition constante qui l’accompagnerait là où ses pensées et elle se trouveraient. Le pouvoir de cette onde était si fort qu’il était capable de générer des changements dans le monde extérieur et quoi qu’il arrive, elle se sentirait toujours protégée par les vibrations que générait cette énorme onde expansive qui naissait de son esprit

Et se projetait à l’extérieur. Cette onde était énorme et elle renfermait tout. Elle pouvait même  s’étendre au-delà de la planète et le meilleur de tout c’est qu’elle renfermait la vitalité et le pouvoir de transformation de là où elle se propageait à l’extérieur. Cette onde était énorme et recouvrait tout. Elle pouvait même s’étendre au-delà de la planète et la meilleure des choses c’est qu’elle recouvrait la vitalité et le pouvoir de transformation quelle que soit là où elle se propageait et retournait la pensée originaire d’où elle surgissait, c'est-à-dire, celle de notre fleur, celle la même qui allait réussir tout ce qu’elle se proposait. Alors elle se demanda: Quel est mon meilleur rêve? Faire partie d’un bouquet très spécial…Mais comment? Et lequel?

Mais comment notre fleur arriverait-elle jusqu’à lui? Comment allait-elle réussir à se faire remarquer? Elle était si petite, elle avait à peine fini de pousser…Mais elle allait croire plus que jamais à la grandeur de ses pensées…

Alors, avec plus de force et de foi que jamais, elle s’imagina au dessus d’une spirale de positivisme, cette onde qui était si puissante et vibrante qu’elle parviendrait à toucher le cœur de celui qui l’approcherait de ses objectifs.
Pour le moment, elle se concentra avec ferveur sur son désir. Son rêve grandissait au fur et à mesure qu’elle le faisait et se convertissait en une jolie fleur aux couleurs vives.

-Aie!─ se plaignit la fleur.

La roue d’un charriot avait failli l’écraser, si une rafale de vent ne l’avait pas aidée à l’esquiver. Mais la jeune fille qui voyageait dans le charriot, entendit la plainte de la petite fleur et ordonna qu’elle s’arrêta. Elle descendit et vit la petite fleur apeurée et inquiète. La dame lui demanda pardon.

-Que puis-je faire pour réparer ceci jolie fleur? Comment puis-je te dédommager pour cette douleur que je t’ai causée sans le vouloir?
-Emmène-moi avec toi  ─lui demanda la petite fleur-  et aide-moi à faire réalité mon rêve: faire partie d’un bouquet très spécial…
-Humm,  je crois que je peux faire quelque chose à ce sujet ─lui dit-elle et elle la prit arrachant avec douceur sa racine et l’enveloppa dans un torchon humide, pour l’emmener avec elle.

Lorsque le charriot arriva à destination, la fleur fut surprise parce qu’elle dans le palais royal!

-Je suis la princesse ─lui dit la jeune fille  ─et je serais enchantée si tu faisais partie de mon bouquet de fleurs de mariage. Je me marie avec le prince demain. La petite fleur ne pouvait pas le croire!
-Cela signifie que demain je vivrai mon rêve ─dit la fleur à la princesse.
-Et moi le mien ─répondit avec illusion la princesse.

La princesse était une grande amoureuse de fleurs qu’elle avait l’habitude de cultiver dans les jardins et dans les serres du palais. Ce n’est pas pour rien que son titre était celui de la Princesse des Fleurs.


Le palais royal ressemblait à un endroit magique où les rayons de lumière embellissaient et caressaient chaque coin. Les vitres filtraient la lumière en différentes couleurs qui illuminaient l’intérieur avec les tons de l’arc-en-ciel. Pendant la nuit le ciel étoilé se reflétait sur les fenêtres, qui semblaient inviter les étoiles à entrer. C’était comme si le palais se convertissait en une voûte céleste qui octroyait un sens de sérénité et de charme particulier à la nuit en ce lieu. La fleur se sentit fascinée par ce bel environnement. En plus, en cette nuit qui précédait le mariage de la princesse, notre fleur se sentait pleine et en totale harmonie avec elle-même, comme si elle avait trouvé son chemin, sa lumière. A ce moment, elle sut qu’elle avait toujours été prédestinée à faire partie du bouquet de fleurs de la princesse. Cependant, les rêves peuvent toujours s’améliorer…

Et arriva le grand jour. Le jour du mariage de la princesse avec le prince. La princesse avec sa robe de mariée était si jolie qu’elle ressemblait à une fée et elle avoua à la fleur qu’elle se mariait complètement amoureuse de son prince. Son regard brillait tellement qu’on aurait dit que les étoiles s’y étaient cachées. De son cœur jaillissait une source de bonheur qui la fit sentir à fleur de peau la magie de l’instant présent. Alors elle se disposa à vivre son rêve. Elle prit avec soin la fleur pour ne pas abîmer sa racine et elle la posa dans le bouquet de fleurs. Elles étaient toutes les deux si radiantes et pleines d’énergie qu’on ne sut jamais laquelle des deux se sentait le mieux…

La cérémonie fut merveilleuse et s’adapta parfaitement à la pleine manifestation du rêve que les deux avaient imaginé.

Le monarque dit à la princesse pendant les festivités que le cadeau qu’il lui donnait était qu’à partir de ce moment elle deviendrait la Reine des Fleurs, car elle avait mérité cette distinction grâce à sa croissante sensibilité envers celles-ci. Il lui dit aussi que si elle la Reine des Fleurs avait quelque chose en commun avec ses amies les fleurs, c’était qu’elles étaient les êtres qui irradiaient de beauté.
 
Après la cérémonie, la Reine prit la fleur entre ses mains et souhaita vraiment que les deux continuèrent à être ensemble parce qu’il y avait quelque chose de spécial qui les connectait, comme une douce énergie qui les unissait de manière naturelle. Alors elle l’enleva avec soin du bouquet de fleurs du mariage, la Reine la planta dans les jardins du palais pour que la fleur puisse continuer à fleurir là bas chaque printemps et aussi pour  qu’elle fasse toujours partie de sa vie et de son cœur, ce cœur qui en plus serait toujours amoureux d monarque qui l’éleva dans la  cour  du royaume avec le titre de Reine des Fleurs. Et c’est ainsi que le rêve de notre fleur évolua de façon sublime parce qu’elle non seulement elle réussit à s’intégrer dans ce bouquet, mais aussi parce que la fleur faisant partie plus tard des jardins royaux, connut les fils du couple et le reste de son existence s’écoula  dans ce palais qui lui changea la vie et la faisait se sentir si à l’aise avec elle-même…

Auteur texte et images: Maria Jesús Verdú Sacases (texte et images inscrits sur le Registre de la Propiété Littéraire et Artistique).
Traduction au français: Elise Sandrine Yanmbock Mbeck

Conte de la Fée de la Paix
                
Il était une fois une apprentie de fée, une fée humaine, qui, après son initiation dans un temple ésotérique de lumière, reçu le nom de Fée de la Paix. Au moment de se séparer de ces êtres qui l’avaient initiée à la clairvoyance et l’auto exploration intérieure, reçu la meilleure des bénédictions : à partir de ce moment elle emmènerait par la main deux autres fées et une autre plus petite fée, qui était plus nécessiteuse que les autres, la lumière qui irradiait de l’âme de notre apprentie, parce que la lumière de cette petite fée était faible et elle avait besoin de se remplir d’illusion.


 Alors elle prit par la main la petite fée dépourvue de lumière, pendant que les autres deux partaient en volant derrière la fée de la Paix, qui possédait le don d’apaiser l’esprit humain et alimenter les deux autres avec sa lumière féerique.
Après cet instant elles seraient toujours unies par un lien lumière, de façon que la petite fée initialement sans lumière sente à présent et pour toujours dans son cœur la force de lumière que lui a conférée  maintenant la fée humaine.
Les trois fées volent pour toujours autour de leur fée humaine en un cercle éternel qui leur offre protection, magie et orientation dans le noble art de guider les personnes vers la conciliation des pensées de l’esprit avec ceux du cœur.
 
La Fée de la Paix te dit que l’un des secrets du bonheur c’est quelque chose d’aussi simple que de se concilier avec soi même et avec les autres.

Auteur texte et images: Maria Jesús Verdú Sacases (texte et images inscrits sur le Registre de la Propiété Littéraire et Artistique).
Traduction au français: Elise Sandrine Yanmbock Mbeck

Conte avec saveur de liberté
                          
« Il était une fois un petit oiseau qui était tombé du nid et se perdit dans une forêt enchantée, là-bas, désorienté, il demanda de l’aide mais personne ne l’écouta. Les mages passaient au loin sans s’arrêter aux cris de douleur de ses pensées ni de son piaillement désespéré.

Les nymphes faisaient la sourde oreille  ses lamentations, distraites par le bouillonnement de l’eau et en jouant avec les feuilles sèches de la lisière, que le vent berçait à sa guise.

Alors l’oiseau avait fini par s’enfermer dans la cage de ses craintes pour le restant de ses jours et jamais plus n’avait vu la lumière. Maintenant, il ne lui restait plus qu’à attendre la fin…


Un jour une fée l’entoura de sa magie et l’oiseau lui dit :

Il y a longtemps que j’avais envie de
sentir ta douce présence à côté de moi,
ton regard compatissant
et ton visage serein.

Il y a quelque chose de sublime en toi
car tu m’as ému
avec cette espérance
qui attendri et donne du courage
à mon cœur.

En ton sein tu abrites la paix,
Un havre de calme et de spiritualité
qui m’ouvre au silence
et me conduit au portail de la liberté.

La fée était si satisfaite avec ces paroles qu’elle lui attribua cette liberté tant désirée et les ailes de l’oiseau recouvrèrent vie lorsqu’il ouvrit son esprit et se laissa aller…
  
Auteur texte et image: Maria Jesús Verdú Sacases (texte et image inscrits sur le Registre de la Propiété Littéraire et Artistique).
 Traduction au français: Elise Sandrine Yanmbock Mbeck

La fée et sa muse

                                             
Du cœur d’une étoile naquît une muse qui se posa dans les pensées d’une apprentie de fée. L’apprentie de fée avait désiré par-dessus tout parvenir à être une vraie fée. Cependant elle commençait à douter…Sa magie ne produisait pas encore d’effets car il lui fallait atteindre la paix de l’esprit produit par la sécurité et la confiance de soi.

Alors la muse lui chuchotait qu’elle devait apprendre à se sentir en unité et se concilier avec elle-même et, évidemment, à ne pas avoir peur de quelque chose de si simple comme d’être soi-même. Parfois c’est aussi mieux  d’écouter aussi son propre silence intérieur que le bruit que font les commérages des autres.

-Si tu t’écoutes toi-même, tu trouveras la force de croire en toi- lui dit la muse.

Depuis un certain temps les commentaires méprisants envers le potentiel de la fée par quelques sorciers et envoûteurs l’avaient fait renoncer à ses objectifs, la décourageant de ses intentions…
Mais la révélation de  sa muse la fit réagir, alors elle vola vers le haut, avec tant d’énergie qu’elle arriva au soleil et depuis la chaleur de ses rayons, la muse lui chuchota à l’oreille:

-Tu es prête pour affronter ton objectif et le mener à bien avec courage-.

A ce moment, le soleil lui montra son amour inconditionnel et l’amena jusqu’à l’étoile de laquelle était née la muse :

-Moi je suis née ici- lui confessa-t-elle-. Et toi aussi, bien que tu ne le saches pas-. Alors entre dans ton étoile et apprends à te voir tel que tu étais à l’origine, avant que les énergies négatives des autres ne te bloquent. Pénètre dans ton authenticité et montre au monde ton potentiel pour aider les autres.

 
La fée pénétra dans son étoile. Elle la perçu comme si, en réalité, elle pénétrait en elle-même, et se reflétait dans un miroir de lumière de son étoile. Elle vit un être si beau –c’était son intérieur-, qu’elle se demanda comment elle avait pu cacher pendant tout ce temps sa beauté interne.

Alors la fée laissa de se convertir en apprentie pour se convertir en une vraie fée, qui avec son étoile et l’inspiration de sa muse, développèrent les rituels magiques qui émurent le monde et l’univers…
 
Auteur texte et image: Maria Jesús Verdú Sacases (texte et image inscrits sur le Registre de la Propiété Littéraire et Artistique).
Traduction au français: Elise Sandrine Yanmbock Mbeck

Le conte de la fée et du papillon
                   

Il était une fois un papillon qui ne pouvait pas voler, aussi bien qu’il essayait cela lui résultait impossible, ses ailes étaient restées bloquées, ainsi que ses illusions. Rien de la  belle vallée où il vivait  n’avait de sens pour lui : ni les fleurs, ni le ruisseau, ni les arbres touffus. Il se sentait si frustré qu’il n’avait même pas de force pour voler sans but, simplement, il avait cessé de voler et commençait à pleurer car il avait cessé de se sentir libre. Mais une fée recueilli ses larmes et lui prêta ses ailes pour que le papillon entreprît un nouveau chemin dans sa vie et continua de voler et en sentant l’agréable sensation du frottement de l’air dans le ciel des montagnes.
Le papillon se sentit si reconnaissant qu’il ne cessa jamais de croire aux fées ni en lui-même.
 
 
Auteur texte et image: Maria Jesús Verdú Sacases (texte et image inscrit sur le Registre de la Propiété Littéraire et Artistique).
Traduction au français: Elise Sandrine Yanmbock Mbeck

               L’étoile qui s’échappa du cœur d’un ange

 Il était une fois qui s’échappa du cœur d’un ange et continua sa mission inconditionnelle de répandre sa lumière d’amour sur tous ceux qui la contempleraient dans le ciel infini de chaque nuit étoilée.

Ceux-là qui savaient la reconnaître, sentaient comme cette auréole lumineuse les remplissait de joie et ses scintillements ravivaient  leurs illusions.

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Grâce à elle ils apprirent à apprécier comme son mouvement scintillant leur révélait les secrets pour réveiller le bonheur et, en plus, ils sentirent palpiter leur propre énergie vitale, qui correspondait à cette recherche intérieure, qui les guidait vers le chemin de la révélation de leur propre potentiel interne.

Mais un jour ils se rendirent compte qu’au ciel nocturne il y avait une autre étoile juste devant leurs narines, qui brillait  beaucoup plus que celle qu’ils avaient rencontrée avant et, cependant, malgré qu’ils fussent si proches, ils ne l’avaient jamais vue aussi claire comme jusqu’alors.

Ce fut  en ce moment, qu’ils se rendirent compte que l’intense force lumineuse de ce point de lumière, qui se détachait par-dessus tous les autres, était en réalité, sa propre lumière intérieure de laquelle à présent, ils prenaient conscience, après s’être arrêtés dans ce bain chaud de cette lumière  pleinement sienne et de laquelle maintenant eux se nourrissaient pour la partager et l’irradier vers d’autres cœurs.

Auteur texte et images: Maria Jesús Verdú Sacases (texte et images inscrits sur le Registre de la Propiété Littéraire et Artistique).
Traduction au français: Elise Sandrine Yanmbock Mbeck
                                                
                    
  La grenouille et sa fée-guide

Il était it une fois une grenouille qui vivait dans une petite mare. Elle n’était pas trop satisfaite de sa maison parce qu’elle était trop petite et les algues l’empêchaient de nager librement. Lorsqu’elle était hors de l’eau, elle se reflétait souvent dans le miroir de sa superficie, mais elle ne paraissait pas très contente de son image. Parfois les libellules venaient voler au-dessus de la mare et la chère grenouille, cachée entre la végétation, contemplait la beauté de leurs ailes et la liberté que celles-ci leurs offraient. Elle, au contraire, était esclave de l’eau de la mare, elle ne toucherait jamais le ciel, ni le soleil, ni la lune parce qu’elle n’avait pas d’ailes. Elle reconnaissait qu’elle enviait ces insectes aux ailes voyantes sur lesquelles les rayons du soleil se promenaient pour les rendre encore plus jolies. Comme si elles ne l’étaient pas déjà assez. On aurait dit que la beauté des couleurs du soleil logeait dans les ailes des libellules. Mais la grenouille ne serait jamais si jolie. En plus, ses longues pattes étaient affreuses.
La magnificence des ailes des libellules dépendaient  de l’incidence sur elles, des rayons du soleil ; mais au contraire, les ailes des papillons avaient une beauté naturelle, celle de leurs couleurs vives et fixes. Quelques-unes d’elles étaient si jolies qu’on eût dit qu’elles auraient volé ses couleurs à l’arc-en-ciel, cet arc qui apparaissait après la pluie.

La grenouille se lamentait de ne pas avoir la même chance que les papillons.

Un jour, elle vit une fée de la forêt se rafraîchir avec l’eau de la mare et, une fois de plus, elle souhaita avoir pour elle seule, ces ailes si merveilleuses de la libellule, du papillon et de la fée de la forêt. La fée, une fée-guide très savante, lut ses pensées et  lui dit :

-Ne perds pas le temps en te plaignant et enviant les autres et tire profit de ton expérience. Le temps est notre chose la plus précieuse et nous devons l’utiliser d’une manière positive. La critique et la jalousie ne sont jamais positives et elles nous bloquent. Au lieu de vivre collée aux autres, pourquoi ne penses-tu pas un peu à toi-même ? Pourquoi n’essaies-tu pas de tirer profit de  tes pattes, par exemple ? Elles peuvent te mener plus loin que ce que tu penses. 


Essaie d’améliorer ton existence ! Fais-le. Si tu le fais, la vie te paraîtra une aventure des plus émotionnantes. N’aie pas peur du changement ! Si tu n’aimes pas ta façon d vivre, commence d’abord par changer toi et je t’assure que ta vie sera différente ! Allez, du courage ! Je sais que tu trouveras un moyen-.

Et sur le champ, la précieuse fée disparut.


Cette vision troubla la grenouille et la fit beaucoup réfléchir. Elle découvrit que changer de vie, dépendait, en grande partie, d’elle-même et de la perspective à partir de laquelle elle focaliserait la situation.

Peut-être n’ai-je pas d’ailes, mais j’ai des pattes qui peuvent me conduire loin de la mare, peut-être vers une mare plus grande où je pourrais nager jusqu’à n’en plus pouvoir ! La grenouille commença à sauter. Chaque fois ses sauts étaient plus longs et la conduisaient plus loin. Elle se rendit compte qu’elle ne pourra jamais voler, mais que sauter était une manière de toucher le ciel et d’expérimenter le plaisir de la liberté.

En plus, elle était capable de faire quelque chose que les libellules, les papillons et les fées ne pourraient jamais faire ; nager ! En ce moment, elle se sentait maîtresse d’un grand pouvoir, vivre dans deux milieux naturels au même moment, dans l’eau et dans l’air. Imaginez la capacité de notre chère grenouille ! Elle pouvait nager tranquillement dans la mare, dans chaque coi, entre les algues, en haut et en bas et, quand l’envie lui venait, au lieu de perdre son temps à regarder les ailes des autres, elle commençait à sauter sur les feuilles qui flottaient sur l’eau et non seulement elle pouvait sauter sur elles, mais aussi sur la terre fraîche et humide qui entourait la mare. Sa vie avait changé. Mais il fallait qu’elle continue à évoluer et à se transformer intérieurement. Alors elle décida de s’en aller dans une mare plus grande car elle ressentait qu’elle grandissait intérieurement et que pour ce faire, son entourage naturel aussi devait croître. Elle ne savait pas par quel moyen s’en aller de sa mare parce que ses précieuses pattes ne lui permettaient pas de parcourir de longues distances. Comment allait-elle se débrouiller ?

À ce moment précis, elle concentra toute sa foi à la fée qui lui était apparue quelques mois avant, mais elle n’obtint pas de réponse. Notre grenouille était découragée. Comment pourrait-elle  changer sa vie si elle n’obtenait pas les moyens d’exécuter le changement ? En plus pour ses amis de la mare, ses prétentions n’avaient ni tête ni queue et alors elle ne devait pas se compliquer son existence. Pour eux, demeurer dans la mare était l’option la plus sécurisante.

Mais notre grenouille n’était pas une grenouille faible, aisée, résignée, ni paresseuse et elle était prête à sentir l’émotion de la vie, à croire en ses idées et à les mener à la pratique. Elle ne savait pas quand mais se répétait qu’il n’était pas nécessaire qu’elle se fâche et qu’au moment le mois espéré, la réponse qu’elle cherchait tant apparaîtrait. 

Un jour, il plut tellement que l’eau de la mare débordait de toutes parts, entraînant hors de l’eau à notre chère grenouille et la faisant tomber dans un trou.

-J’ai tellement peur !- disait-elle en pleurant. – Comme je regrette d’avoir eu envie de changer ! 

Mes amis avaient raison en me conseillant de me contenter de ma situation. Maintenant, par ma faute, je ne sortirai jamais de ce maudit trou. Je veux rentrer dans ma mare-.
Il continuait à pleuvoir tellement que le trou se remplit d’eau et la grenouille ressortit, entraînée une nouvelle fois par la force du courant qui envahissait la forêt.

-Où me mènera cette rivière ? Où terminerai-je ? S’il cesse de pleuvoir et je reste bloquée au milieu d’un chemin, que ferai-je ? Lorsque ce débit se sèchera ? Vais-je mourir ?

Mais la chance voulut que l’énergie de ce courant d’eau la conduise dans une mare plus grande, et notre chère grenouille dit : -Comme c’est bien ! J’ai atterri dans une mare meilleure-. C’est alors là qu’elle vit que son amie, la fée, s’éloignait en vol. 

Auteur texte et images: Maria Jesús Verdú Sacases (texte et images inscrits sur le Registre de la Propiété Littéraire et Artistique).
Traduction au français: Elise Sandrine Yanmbock Mbeck
  
                      De lapin de ferme au lapin de forêt
                        
Il était une fois un lapin de ferme qui vivait heureux dans une cage bien commode avec ses parents. Chaque matin et chaque soir, le fermier leur donnait à manger et à boire et il ne leur manquait de rien. C’était une forme de vie agréable, mais un jour, leur ferme prit feu, ce qui les obligea à fuir dans la forêt, où ils commencèrent une nouvelle vie. Cependant, notre petit lapin n’était pas très adapté à la nouvelle situation parce que sa ferme lui manquait.
Dans la forêt, ses parents avaient construit une tanière d’où, au début, notre cher ami ne voulait pas sortir. Cependant, un jour, le lapin changea d’opinion, il obéit à ses parents et s’en alla connaître découvrir l’extérieur.

Dès qu’il sortit de la tanière, il se heurta à un petit lapin, tellement petit qu’il ne parlait pas encore, mais cela n’était pas un inconvénient pour que le lapin, plus petit que notre cher ami, voulût qu’ils jouassent  ensemble.
-Tu ne me plaids pas beaucoup !- protestait notre cher ami-. Tu es un lapin tellement petit que ne parles pas encore, tu sais seulement courir et sauter.
Comme, heureusement, le plus petit lapin ne comprenait pas  encore le langage parlé, il ne pouvait pas comprendre les plaintes de son ami. En plus, il était plein d’illusions et ne cessait de sauter autour de notre cher ami, l’encourageant à découvrir les prés et les montagnes.
-Laisse-moi tranquille ! Je ne veux aller nulle part d’autre qu’à ma ferme. Et ne me montre pas les carottes et la luzerne. Ça ne me plaît pas ! Je préfère le fourrage de a ferme que nous donnait le fermier. Toi tu n’es rien qu’un lapin de forêt. Moi, par contre, je suis un lapin de ferme.
Mais le plus petit lapin ne comprenait rien et continuait à insister pour qu’ils allassent vers l’intérieur de la forêt, jusqu’à ce qu’il réussît.
-Va avec lui, mais ne vous éloignez pas trop- les avaient avertit ses parents.              
C’est alors que le lapin discuteur avait suivi le plus petit lapin, persécuteur d’un papillon qui n’arrêtait pas de voler.
-Fais attention ! Ne cours pas tant ! Tu vas tomber !
Mais lui n’arrêtait pas de courir après le papillon.

Les trois se heurtèrent à une rivière et le papillon continua à voler sur la superficie de l’eau. Ceci obligea à s’arrêter, notre plus petit lapin qui le poursuivait.
Heureusement que tu t’es arrêté !- exclama le plus grand lapin- un pas de plus et tu tombes dans l’eau.
À cet instant, la petite tête d’un poisson qui allait les saluer se distingua dans l’herbe.
-Salut, les amis !
- Je ne te connais pas du tout- lui dit le lapin discuteur.
-Cela n’empêche pas que tu me renvoies mes salutations. Celui que moi je connais c’est le petit lapin qui vient avec toi.
-Excuse-moi. Il y a très peu que j’ai commencé à vivre dans un environnement totalement différent à celui auquel j’étais habitué à la ferme et je suis inquiet et je me sens bizarre…

-Ne t’inquiète pas, tu t’y habitueras.-lui répondit le petit poisson.- Nous, nous sommes tes amis.
-Comment pouvons-nous  être des amis, si nous sommes tellement différents ? Nous, nous vivons sur la terre et toi, dans l’eau –dit le plus grand lapin au poisson.
-Que nous soyions différents n’est pas une raison pour que nous n’essayions pas de nous comprendre et nous enrichir avec d’autres points de vue et d’autres façons différentes de penser- manifesta le poisson.
-Ah oui ? En quoi pouvons-nous nous entraider ?- lui demanda le lapin.
-Par exemple, en vous prévenant de rentrer à la maison parce qu’il commence à faire nuit.
-Comment nous irons-nous d’ici ?- se lamentait le lapin le plus grand- c’est sûr que notre cher ami ne sait pas rentrer à la maison, il est trop petit pour connaître le chemin et moi je n’ai pas fait attention non plus.
-Ne prétends pas avoir tous sous contrôle- l’avertit le poisson-et laisse-toi aider. Parfois, il faut compter avec le facteur inattendu…
-Lequel ?- lui demanda le lapin.
-Avec mon ami le ver de terre lumineux. Il nous aidera à rentrer à la maison, lorsqu’il fera nuit.
-Merci ! Qu’est-ce que c’est bien !
-Merci à vous et revenez me rendre visite à la rivière !
-Bien sûr que nous le ferons ! Au revoir !
Auteur texte et images: Maria Jesús Verdú Sacases (texte et images inscrits sur le Registre de la Propiété Littéraire et Artistique).
Traduction au français: Elise Sandrine Yanmbock Mbeck
           
          Le ver de terre de bon cœur et la graine têtue

Il était une fois un ver de terre qui se croisait toujours sur ses routes souterraines  avec une graine. Le ver de terre s'étonnait, puisqu'il ne comprenait pas comment elle tardait tellement à se développer, parce que  chaque fois qu'il passait par là-bas, elle était là, immobile et sans aucun signe de croissance externe. Mais un jour, il fut tellement poussé par la curiosité qu'il n'hésita pas à lui demander:
- Petite graine, pourquoi ne grandis-tu jamais et  te transformes en plante?
- J'ai peur de changer- lui répondit-elle, -je ne sais pas ce qu'il y aura à l'extérieur. Et si quelqu'un me piétine? Et s'il ne pleut pas suffisamment? Et si un animal herbivore me dévore? Ici dedans je suis au chaud et en sécurité. Je me sens bien à l'aise dans mon refuge. Je suis en train de vivre un rêve....dormeuse et tranquille.
- Ce n'est pas un rêve ce que tu es en train de vivre- lui répondit le ver de terre-. C'est comme si tu avais décidé inconsciemment de vivre morte étant en vie. Les vrais rêves sont pleins de vie, d'enthousiasme et d'expériences et, en elles, il y a toujours un élément de lutte, de motivation et d'enrichissement personnel, lorsque nous avons appris à partir des  erreurs et nous continuons en avant, vers l'option que nous considérons correcte. Que crois-tu que te rapportera vivre le dos tourné au monde? Pour le fait que tu te sentes à tout prix protégée, tu perds la meilleure des choses. La vie et la sagesse que tu acquérais si tu choisissais d'être maîtresse de tes actes, de prendre tes décisions et de te laisser emporter par elles avec responsabilité et avec toutes les conséquences. Ne te cache plus! Sors et profite du soleil, des étoiles, de la brise et de la pluie! Trompe-toi si c'est ce que tu craints! Apprends à affronter tes craintes et tu verras que ce n'est si dur comme tu le crois.
- Quel papotage philosophique!- exclama la petite graine-. Tu es en train de m'inviter à grandir intérieurement et extérieurement
- Naturellement- lui dit le ver de terre.
- Je ne sais pas, vivre cachée du monde a ses avantages. Par exemple, je ne connais pas de problèmes.
- Ne sois pas comme cela!- Protesta le ver de terre-. Les problèmes sont des obstacles que, une fois surmontés, nous permettent de mûrir et nous rendent plus forts. Nous laisser envahir par les doutes c'est conférer du pouvoir à la peur qui nous domine.
- Mais ici dessous je suis en sécurité et je sais qu'il ne m'arrivera jamais rien de mal.
- Rien de bien non plus....-Lui dit le verre de terre-. C'est l'émotion de la vie. Ouvre-toi à elle! Qu'attends-tu? Ne perds pas une seconde de plus et va à l'extérieur. Exploite tes possibilités!
- Va-t-en et ne me complique pas l'existence!- le blâma la graine-. Ma vie est facile et agréable.
- Agréable jusqu'à ce que tu pourrisses...Lui dit le ver de terre. Crois-tu que tu pourras toujours contrôler que tout soit pareil dans ton monde?
Toi pourris-toi, ver de terre fou et va-t-en d'ici!
- Tu l'as voulu, j'abandonnerai ton sanctuaire, si c'est ton souhait, et je continuerai mon chemin. 

Et le ver de terre s'en alla. Lorsqu'il arriva au bout du tunnel qu'il avait creusé, il vit la lumière du soleil. Celle-ci le gêna, mais malgré cela, il savait que le soleil était nécessaire pour la planète et remercia ce moment aveuglant. Cependant, le danger guettait. Un petit oiseau envahit son territoire et voulait le manger. Le ver de terre lutta courageusement pour sa vie et, lorsque l'oiseau allait lui donner un coup de bec, il le pria:
- S'il te plaît, ne me dévore pas encore, il me reste encore quelque chose d'important à faire. Accorde-moi une dernière grâce. Si tu le fais, après tu pourras me manger. 


- Je ne suis pas là à écouter les bêtises!- Menaça l'oiseau-. J'ai trop faim. Je n'ai rien manger depuis trois jours.
- Je te promets que je tiendrai ma parole- lui dit le ver de terre.
- Je ne sais pas si je dois me fier mais c'est bon. Que dois-tu faire?
- Convaincre une graine têtue qui s'entête à ne pas croître. Je te jure que dès que je l'aurais fait, je retournerai ici.
- Tu as eu de la chance, au moins tu m'as déjà convaincu.- lui dit l'oiseau.- Je t'attendrai ici.
- Marché conclu- lui dit notre ami ver de terre.
Alors le courageux mollusque rentra à nouveau dans son milieu naturel: le sous-sol pour aller à la recherche de notre graine têtue.
- Salut. Me voici à nouveau- dit le ver de terre à la graine.
- Quel casse-pieds tu fais!- Lui répondit insolemment-, bien que, au fond, tu me manquais. Tu es le seul animal qui s'est arrêté pour parler avec moi deux fois et pour  et pour me dédier toute ton attention.
- À dire vrai j'essaie d'être attentif et de me concentrer complètement sur mes objectifs.- manifesta le ver de terre-. Je suis venu pour te faire sortir et que tu t'abandonnes au changement.
- Tu es vraiment revenu pour me convaincre?- demanda avec illusion la petite graine.
- Oui, au prix de ma propre vie. Un oiseau m'attend dehors pour me dévorer; lorsque je t'aurai convaincu.
- Et tu seras si bête de ressortir?
- Je lui ai donné parole. Dans cette vie il faut se compromettre avec soi-même et avec les autres et être sincère- lui répondit le savant ver de terre.
- Donc lorsque tu m'auras convaincu tu mourras.
- Sûrement, oui- affirma le ver de terre.
- Tu es courageux.
- Merci- dit le ver de terre.- Moi je n'ai pas peur, je vis seulement le présent et en ce moment précis ma mission est de t'encourager à suivre ton processus évolutif et que tu décides de croître pour l'expérimenter.
- Ton courage permet que la peur qui m'envahissait disparaisse parce que tu es devenu un clair exemple pour moi- lui dit la graine
- Cela me satisfait- lui dit le ver de terre. Bien donc je suppose que celles-ci !seront mes dernières paroles.
- Tu es tellement convaincu qu'il faut profiter de chaque seconde que, même en sachant que là-bas dehors on va te manger, tu continues avec ton processus de changement au lieu de fuir et de te cacher ici dedans?- lui demanda la graine qui avait déjà commencé à faire pousser des racines.
- Et me convertir en un lâche?...Et abandonner mes idéaux de valeur et d'engagement? Au revoir! J'ai accompli mon rêve de te voir commencer à croître!
Et il s'en alla vers l'extérieur, où l'attendait le petit oiseau.


- Tu n'as pas tellement tardé comme je le craignais- lui dit l'oiseau.
- Me voici à ta merci, tel que nous avons conclu- lui répondit le ver de terre.
- Tu as eu de la chance- lui dit l'oiseau.
- De quoi? D'attendre que tu me tues?- demanda le mollusque.
- Non, pendant que tu étais dehors, j'ai dévoré deux mouches. Donc je n'ai plus faim et tu peux continuer à vivre...
- Ceci démontre qu'on ne sait jamais...- pensa le ver de terre et il s'en alla plus heureux que jamais avec sa nouvelle amie pour partager cette précieuse leçon.

Auteur texte et images : Maria Jesús Verdú Sacases (texte et images  inscrits sur le Registre de la Propiété Littéraire et Artistique).
Traduction au français: Elise Sandrine Yanmbock Mbeck